Le poème qui a fait pleurer l'imam Ahmad.
Un poème très touchant qui nous remet en cause avec le temps qui passe : la mort qui approche à grands pas, le pardon pour se rattraper avant qu'il ne soit trop tard.
Traduction par The Muslim Diary
Lorsque mon Seigneur me dira : N'as tu pas honte de me désobéir ?
Et de cacher tes péchés auprès de ma création, et de venir à moi avec ta désobéissance ?
Comment pourrais-je répondre ? Malheur à moi !
Et qui pourra me protéger ?
Rassurant mon âme avec l'espoir de temps en temps,
Et j'oublie ce qu'il y' a après la mort et ce qu'il se passera après que l'on m'ai enveloppé dans le linceul.
Comme si on m'avait garantie la vie éternelle et que la mort ne viendra pas.
Et quand l'agonie de la mort me frappera, qui me protégera ?
J'ai scruté les visages, y'en a t'_il un parmi eux qui se sacrifiera pour moi ?
Je serais questionné sur ce que j'ai fais durant ma vie qui pourrait me sauver.
Que répondrais-je après avoir négligé ma religion ?
Malheur à moi ! N'ai-je pas entendu les paroles d'Allah m'appelant ?
N'ai je pas entendu les versets de (Surat) Qaf et (Surat) Yaa Seen ?
N'ai-je pas entendu à propos du Jour du Regroupement, Jour du Rassemblement, et du Jour du Jugement ?
N'ai-je pas entendu l'annonceur de la mort qui m'appelait ?
Alors mon Seigneur, je suis un adorateur qui s'est repenti.
Qui alors doit me protéger ?
Excepté un Seigneur Grand-Pardonneur
Dans le chemin de la vérité Il me guidera.
Je viens à toi (Repentant) fais-moi alors miséricorde et alourdis ma balance (de bonnes actions).
Et allège ma sentence
C'est en toi que j'espère la (bonne) rétribution.